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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 20:18
La forêt, un écosystème primordial à la survie de tous

Chaque année, 13 millions d’ha de forêts tropicales disparaissent dans le monde (ce qui équivaut à la disparition de la superficie de Paris toutes les six heures). Leur surexploitation entraîne une érosion irréversible de la biodiversité (140 espèces disparaissent ainsi chaque jour). Exploitation des bois précieux, coupes rases pour alimentation de l’industrie papetière ou encore conversion en champs de palmiers à huile ou de soja pour l’exportation : les forêts tropicales sont malades de la consommation excessive des pays du Nord. Pourtant, le bois est un matériau aux nombreux atouts écologiques et il est indispensable de gérer les forêts de manière durable. Les forêts cultivées française et de l’Europe de l’Ouest sont ainsi en pleine extension (la superficie des forêts française a augmenté de plus de 30 % en 50 ans). Alors que les forêts tropicales et boréales régressent elles chaque année.

Pourquoi protéger ces forêts ?

Elles contribuent au bon fonctionnement des processus écologiques, climatiques et recèlent des trésors de vie : leur biodiversité unique (75% des espèces continentales y vivent) assure l’équilibre des peuples autochtones qui y vivent historiquement tout en représentant des puits de carbone indispensables. Localement elles retiennent les sols, évitent les sécheresses et stabilisent le climat.

Les moyens d’action

Il faut savoir que nous sommes directement responsables de cette déforestation par nos modes actuels de consommation. C’est pourquoi il est impératif de consommer autrement en :

- Favorisant le bois local, car il limite les transports, contribue à l’économie locale, permet le maintien d’une activité économique en milieu rural en France et permet d’entretenir certains milieux à risque (prévention des incendies) ;

- Renonçant à acheter des espèces menacées (acajou, moabi, tauari, sapelli, teck, obéché, iroko, meranti, merbau, keruing, palissandre, kapur, doussié, nyatoh, okoumé...) ;

- Quand il est impossible de faire autrement, en achetant des bois tropicaux écocertifiés FSC ou provenant de forêts communautaires (dont la gestion est confiée directement aux populations qui en dépendent).

- Utiliser du papier recyclé ou certifié FSC L’industrie papetière consomme 1 arbre sur 5 abattus dans le monde. En France, près de 20% du papier non recyclé provient de régions de forêts anciennes. Une tonne de papier recyclé épargne 17 arbres, 20 000 litres d’eau, l’équivalent de 1000 litres de pétrole et de nombreux rejets polluants, tout en diminuant de moitié la quantité de CO2 relâché dans l’atmosphère. En renonçant au papier traditionnel blanchi pour un papier 100% recyclé non blanchi, on économise environ 90% d’eau et 50% d’énergie, sans compter la diminution de la pollution de l’eau et de l’air. Avec une tonne de vieux papier, on peut obtenir 900 kg de papier recyclé, alors qu’il faut 2 à 3 tonnes de bois pour fabriquer une tonne de papier classique.

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